le rôle des réseaux sociaux dans le recrutement à l’université de Ngaoundéré

Definition mots clés

Affaire Ousmanou Harouna : est un étudiant inscrit à l’université de Ngaoundéré ; il finit son master 1 en 2021 avec 14 de moyenne à l’âge de 22 ans. Dépose ses dossiers pour la sélection en master 2, grand fut sa surprise et celle de ses camarades de ne pas le voir sur la liste de sélection des étudiants pour le master 2 à la faculté des sciences juridiques et politiques option droit public à l’université de Ngaoundéré.

Internautes : est un utilisateur du réseau internet.

Groupes privés : sont des groupes dont seuls les membres peuvent voir qui est dans le groupe et ce qu’ils postent.

Réseaux sociaux : sont des sites internet qui permettent aux utilisateurs de partager et d’échanger des informations, des messageries, des photos ou vidéos avec leur communauté.

INTRODUCTION

Après la non sélection de l’étudiant major de sa promotion à l’université de Ngaoundéré en master 2 à la faculté des sciences juridiques et politiques, département du droit public. Plusieurs publications vont faire le tour de la toile des réseaux sociaux. 

Le 31 mars 20222, une publication de Djafsia Tara Mahmoud sur sa page Facebook, fait état  de la non sélection de l’étudiant Ousmanou Harouna le major de sa promotion depuis le niveau 1 à la FSJP de l’Université de Ngaoundéré filière droit public « OUSMANOU HAROUNA : DE MAJOR A AIDE COMMERÇANT » dont titre l’auteur de la publication. Dans la même lancée, patriotes Infos24 relayait sur sa page Facebook l’histoire prise sur le mur de Djafsia, et dans une autre mesure, Habibou Meskine pour sa part, « ce que l’histoire de son jeune frère a déjà touché un grand nombre des personnes ». Chaque internaute, notamment les jeunes, allaient de son imagination, soit pour critiquer ou réfuter cette injustice à l’égard de l’étudiant. Certains, en l’occurrence de Hayat Abdel Manname, l’urgence de la pensée, vont apprendre les nouvelles dans des groupes Facebook, WhatsApp vont fustiger et relayent l’information sur plusieurs partages.  

CORPS DE L’ARTICLE

Dans un article qui date déjà 3 mois, l’information publiée sur actu Cameroun, nous relate les faits du jeune Ousmanou Harouna. « L’étudiant de 24 ans qui a toujours été major de sa promotion dans la filière de Droit public a vu son inscription au cycle master rejetée. Ses jeunes camarades défendaient sa position tranchée ». Certains attendaient plus que l’étudiant méritait mieux de la part de l’université. S’appuyant sur les réactions de certains d’entre eux, notamment Maimouna Zoulzya Abdoul en commentaire suite à la publication de Djafsia Tara Mahmoud sur sa page Facebook, « moi j’en suis témoin c’est mon camarade un brillant étudiant ». Comme lui, d’autres groupes privés notamment Garoua Actu « pendant que les cancres et fils de son amis à ENAM, EMIA etc…sans passer le concours les enfants des pauvres majors de promotion à l’université sont réduits à porter les sacs dans nos marchés c’est déplorable ». Soulignait ensuite par Nsah Mala sur sa page Facebook que Ousmanou Harouna : « nous pouvons l’aider à continuer ses études à l’international ». 

Par ailleurs sur la page Facebook de l’université de Ngaoundéré « a toute fin utile, la moyenne en master 1 n’est pas l’unique critère de sélection en master 2 » cette publication étale les critères de sélection en master 2 à l’université de Ngaoundéré.

En dehors des réactions sur Facebook, l’un des réseaux sociaux les plus suivis par les jeunes, l’étudiant joint sur WhatsApp par l’équipe de data Cameron « ils ont retenu quelques étudiants mais mon nom n’y figurait pas. Et pourtant, normalement, s’il y avait un étudiant qui le méritait, c’est bien moi ». Le chef de département du droit public Dr Aimé Douniang aussitôt contacté par la même équipe, confirme que « il est venu à mon bureau me signifiant sa désolation parce qu’il n’a pas été retenu. J’étais tout autant surpris que vous…mais je pense que la hiérarchie trouvera une solution pour lui…c’est ce que je lui ai dit » pour plus de précision l’équipe de ce média interroge le doyen de ladite faculté Pr Janvier Onana joint par WhatsApp, pour sa part « monsieur Ousmanou Harouna est l’un de nos plus brillant étudiants. Sa sélection est simplement dûe à un dysfonctionnement dans le processus d’enregistrement et classement des candidatures. Sa requête a été étudiée. La commission mise sur pied a déjà finalisé le projet de liste additive que nous soumettons dans les meilleurs délais à Mme le recteur » De ces prises de paroles, a vu un soulèvement des critiques de l’administration de l’université. 

CONCLUSION

Cette nouvelle longtemps tapie dans l’ombre s’est donc déportée de la toile au réel et a été l’un des facteurs déclencheurs de la non sélection de l’étudiant au département du droit public et de celui dont, malgré sa moyenne, devrait être l’un des étudiants le plus favoriser de l’université de Ngaoundéré particulièrement 

Pendant plus de six mois, les réseaux sociaux ont eu gain de cause auprès des internautes avec une forte publication de l’entrée en scène de la sélection de l’étudiant qui, sous l’effet des propagandes a envahi l’espace numérique de l’université dont son nom doit figurer à la première liste de sélection en master 2. 

 A travers ces différentes publications sur les pages et groupes, l’affaire n’est plus qu’on y croyait et porter à la connaissance de madame le recteur, attire son attention sur la non sélection de cet étudiant major de sa promotion. L’étudiant joint sur WhatsApp confirme « j’ai été contacté par l’un de cadre de l’université confirmant par signature de madame le recteur sa reprise des cours en Master 2 

De ce fait, l’impact a pris son ampleur sur les réseaux sociaux à travers le déclencheur Djafsia Tara Mahmoud qui vient par l’entremise de l’étudiant remercier les internautes sur sa page Facebook de la sélection en Master 2 du major de sa promotion depuis le niveau 1. Cette prérogative était un moyen incontournable pour d’autres étudiants, car les réseaux sociaux ont levé la pensée critique que la population estudiantine portait envers l’institution pour la sélection des méritants afin de continuer leurs études et devenir des enseignants émérites. Cependant, grâce aux réseaux sociaux, l’étudiant Ousmane Harouna a repris les cours en master 2. Djafsia vient encore sur mur « vous vous souvenez certainement d’Ousmanou Harouna, ce jeune major de sa promotion qui n’avait pas été sélectionné » cette publication relate le jour de la reprise des cours de l’étudiant confirmé au téléphone surcroît l’auteur de la publication a contribué à la sélection de l’étudiant et en plus à accompagner l’étudiant en salle de classe de Master 2.  

Recommandations 

L’administration des universités doit mettre en place une stratégie de suivi afin de s’assurer que les étudiants qui répondent aux critères de sélections doivent être prioritaires afin d’éviter tout désagrément des publications sur les réseaux sociaux. Car des injustices de la sorte peuvent amener un soulèvement de la population contre la mal gouvernance de ces autorités. Par ailleurs, il faut toujours communiquer et porter à la connaissance du public les informations sur l’activité de l’université. Il ne faudrait pas que l’administration attende que la chose déclenche sur les réseaux sociaux pour revenir aux justifications. 

Cependant, pour ce qui concerne le public, avant de partager l’information sur les réseaux sociaux, il faut toujours aller à la source chercher la véracité de l’information pour plus des précisions. 

Glossaire

Rémoho : terme peul c’est-à-dire un cultivateur

Walloho sippoho : terme peul c’est-à-dire aide commerçant 

Talakadjo : un terme peul qui signifie un pauvre

Equipes #AFFCameroon Adamaoua

Share this post

More To Explore

#AFFCameroon

La chicha encore appelé narguilé, est une pipe à eau utilisée pour fumer du tabac. Dans sa composition, ce tabac sous forme de tabamel est additionné à des arômes de divers parfums et le mélange se consume à l’aide du charbon bois. D’après nos vérifications et contrairement aux idées reçues, l’inhalation de ce produit peut s’avérer très nocif pour la santé des adeptes. L’OMS,  le Minsanté, une étude réalisée au Mali, les experts à l’instar du toxicologue camerounais Charles Fokunang et de la canadienne Annie Montreuil que nous avons consultés, constituent autant de sources différentes qui nous ont permis de confirmer cet état de fait.  

#AFFCameroon

While we have established through this verification process that there’s no Constitutional limit to the number of days the President can spend abroad, it is a cause for concern as it lays bare the need for effective and efficient leadership at this critical moment of Cameroon’s history. There’s, therefore, a need for the Legislator to put guardrails on Presidential movements, else there may come a time when the President will spend even six months or more out of the country without justification, and no one will have any legal basis to hold him accountable.

English